Les transports et la mobilité n’ont pas trouvé leur place comme objet politique dans la campagne électorale des européennes du 9 juin, elle-même éclipsée par les tensions géopolitiques internationales. Au mieux, le débat s’est focalisé sur un seul sujet : la voiture. Électrique cette fois.
Dossier réalisé par Nathalie Arensonas.
Le train n’a pas sifflé pendant la campagne du scrutin européen du 9 juin, les enjeux climatiques et environnementaux sont passés sous les radars, et la mobilité sous silence. Le seul sujet transport qui s’est vraiment imposé en France, ce ne sont pas les vols aériens court courrier à l’intérieur de l’Union européenne, ni même les méga-trucks, mais la fin des voitures thermiques prévue dans moins de dix ans. Jordan Bardella, candidat de la liste Rassemblement national, a fustigé la mesure décidée en 2022 par l’Union européenne. François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains-Les Centristes, et Marion Maréchal Le Pen (Reconquête) lui ont emboîté le pas.
Machine arrière toute. L’interdiction de vendre des véhicules thermiques, car polluants, à partir de 2035, pour atteindre l’objectif européen de neutralité carbone en 2050, a servi d’épouvantail pour l’extrême droite et la droite (li
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